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BDAN FM

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3 janvier 2007

Fiche de lecture n°8


Les acquisitions dans le contexte électronique





Référence bibliographique :

Cavalier, François. Les acquisitions dans le contexte électronique [en ligne]. BBF, 2006, n°1, p. 62-65.

Disponible sur : < http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2006-1/bbf-2006-01-0062-010.pdf > Consulté le 3 janvier 2007.


Sujet :

L'auteur nous présente ici les différentes manières d'acquérir un document dans le contexte électronique, quels sont les avantages et les inconvéniens de ces changements et quelles perspectives s'offrent à nous concernant le sujet.


Mots clés :

Acquisition / document électronique


L'auteur :

François Cavalier est directeur de la bibliothèque de l’université Claude Bernard Lyon 1 et responsable du département Négociations documentaires du consortium Couperin. Il a exercé auparavant à la médiathèque publique et universitaire de Valence et à la bibliothèque municipale et interuniversitaire de Clermont-Ferrand. Il a collaboré à Former des utilisateurs de la bibliothèque (Presses de l’Enssib, 2000).


Résumé :

Acquérir un document papier est aujourd'hui une action cadrée et normalisée par les bibliothécaires qui constituent ainsi des collections. Concernant les documents électroniques, ces normes sont plus incertaines (statut divers des documents, documents pas souvent terminés, ...).
Selon l'auteur 5 modèles économiques peuvent être retenus quant à l'acquisition des documents électroniques :
    - le papier + électronique (E-fee) : l'établissement paye une redevance spécifique (E-fee) à un fournisseur pour le droit d'accès à la consultation en ligne de la totalité ou d'une partie des documents et a l'obligation de conserver la collection en version papier. Ce modèle est choisi pour les considérations fiscales (taux de TVA moins élevé) et pour son avantage à conserver le papier.
    - le tout électronique (E-only) : les établissements ne sont plus obligés de maintenir leurs abonnements papier. En contre partie, un volume financier équivalent est fixé.
    - le électronique + papier (DDP) : c'est en fait une variante du tout électronique qui consiste à acquérir du papier à prix fortement remisé (Deep Discount Price). On s'apperçoit ici que la collection devient vraiment secondaire.
    - échantillonage selon la taille de l'établissement : plutôt destiné aux établissements gérants des bases de données.
    - la tarification à l'acte : peu utilisé.
La mise en place de ces modèles entraine des conséquences.
Tout d'abord, on passe peu à peu de la notion d'usage à celle de collection. Ce phénomène peut entraîner à terme des problèmes liés à la pérennité des documents, celle ci étant gérer directement par les fournisseurs et non plus par les établissements documentaires.
Un des enjeux de cette nouvelle gestion des documents électroniques serait dont de faire gérer ces réseaux par les bibliothèques et d'intégrer le tout dans une politique documentaire commune.
Ensuite, on s'apperçoit que ces modèles favorisent la vente groupée de titres électroniques dans des bouquets que l'on ne peut détailler. C'est ce que les fournisseurs appellent le "Big Deal".
Ces modèles évoluent grâce aux fournisseurs, car plus avantageux, mais aussi grâce aux nombreux accords établis par les établissements eux-mêmes, qui n'ont plus guère le choix (autres packages limités - pour les établissements de petite taille - ou sélection de titres du catalogue pour la totalité des contorsiums : UTL, Unique Title List - pour les établissements moyens ou les regroupements d'établissements).
L'acquisition de ces documents électroniques favorise aussi la tendance à l'unifomisation de l'offre documentaire. Ceci se ressent notamment quand on voit la chute du nombre de prêts entre bibliothèques. Le  réseau des Cadist en a d'ailleurs déjà ressenti les effets, ce qui a impliqué un repositionnement de son activité.
Pour y remédier, et comme l'auteur l'a déjà dit, se sont aux bibliothèques de s'impliquer plus dans le réseau : communiquer les documents à distance dans un objectif de communauté. Cependant l'acquisition électronique n'a pas que des inconvénients : l'offre documentaire s'accroît, les chercheurs y trouve des modèles de diffusion beaucoup plus adaptés à leurs besoins.
Pour conclure, l'auteur explique que de nouveaux rôles sont apparus pour les bibliothèques d'enseignement supérieur et que les contorsiums sont devenus de vraix outils de négociations des licences pour de meilleurs prix.



Avis critique :

J'ai trouvé ce texte intéressant pour son aspect très terre à terre d'aborder le sujet des acquisitions électroniques. La présentantion des 5 modèles d'acquisition est, je trouve, très bien expliquée et l'auteur explique bien quels peuvent être les intérêts ou les inconvénients concret de choisir tel ou tel modèle. Encore une fois on peut voir que le passage du document papier au document électronique implque beaucoup de changements pour les établissements documentaires, leurs missions, et les professionnels qui y travaillent ...

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3 janvier 2007

Fiche de lecture n°7


La documentation : concurrence et rivalités





Référence bibliographique :

Le Moal, Jean-Claude. La documentation : concurrence et rivalités [en ligne]; BBF, 2002, n°1, p. 68-72.

Disponible sur : < http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2002-1/09-lemoal.pdf > Consulté le 3 janvier 2007.


Sujet :

L'auteur traite ici un sujet très vaste concernant les différentes rivalités et concurrences qu'il peut exister entre bibliothèques, éditeurs et communauté de chercheurs.


Mots clés :

Bibliothèque numérique / concurrence / éditeur / scientifique / bibliothécaire


L'auteur :

Jean-Claude Le Moal, diplômé de l’INTD et chimiste de formation, est chargé de mission à la Direction de l’information scientifique et de la communication de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), où il a auparavant assumé diverses responsabilités. Spécialiste des ressources électroniques, il a notamment publié La recherche d’information sur les réseaux (ADBS éditions, 1996) et l’article « Les logiciels de recherche documentaires » du Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation (Nathan, 1997). Les cours « Informatique et IST » qu’il dirige à l’INRIA sont également disponibles aux éditions ADBS.

Résumé :

Dans cet article l'auteur aborde la question des nouveaux enjeux du numérique dans le monde de l'information.
L'arrivée d'Internet dans les années 90 a boulverser le monde de l'information.
Cette évolution s'est fait ressentir d'une part, du coté des spécialistes de l'informatique et d'autre part du coté des professionnels de l'information. Ces deux corps de métier se sont retrouvés face à face en train d'accomplir le même service. Le passage du document papier s'est donc fait rapidemment. Ainsi, de nouveaux usages sont apparus. Les intermédaires (éditeurs, imprimeurs, bibliothèques, ...) sont supprimés : tout un chacun peut d'autoéditer sur le net et constituer sa propre bibliothèque. Cette désintermédiation ammène aussi un public plus large (géographiquement le web est accessible à tous gratuitement). Les bibliothèques se voient donc confrontées à beaucoup de changements : elles sont obligées de numériser certains de leurs documents ce qui les met en concurrence entre elles en devenant elles mêmes editeurs.
C'est l'ensemble de ces évolutions que Jean-Claude Le Moal appelle "période de transition".
Pour l'illustrer, il présente ensuite la bibliothèque face aux bases de publications et aux éditeurs.
Le domaine de prédilection de ce problème est celui des scientifiques, ainsi les chercheurs passent de moins en moins par l'envoi de documents papier et de plus en plus par un service de messagerie électronique permettant l'échange de documents numériques. Les bases de prépublications (pre-prints) ont ainsi été crées. Nous avons donc là un nouveau système d'édition/diffusion beaucoup plus rapide. Mais : effet boomerang : les éditeurs de périodiques scientifiques augmentent leurs prix. Les bibliothèques achètent donc de moins en moins de revues et les chercheurs préfèrent l'autopublication libre d'accès et gratuite même s'il faut s'opposer dans des débats juridiques aux auteurs qui tentent de faire respecter leurs droits.
Ainsi, l'OAI (Open Archive Initiative) se développe (grâce à la création de notices minimales et de normes communes) sans pour autant renier les revues avec évaluation par les pairs. Ces dernières restent importantes dans le processus éditorial des sciences.
Les bibliothèques quant à elles se retrouvent dans une position délicate face à des éditeurs qui se mettent eux mêmes au numérique et face au passage de l'abonnement (papier) au simple droit à la consultation (électronique).
Pour contrer ce problème, certains projets ont été lancés par PLS (the Public Library of Sciences) qui demandent aux éditeurs de renoncer à leurs droits que les articles ayant plus de six mois ou un an d'ancienneté et le boycott de certaines revues.
Nous avons donc d'un coté les chercheurs, qui veulent un accès libre, gratuit et rapide à leurs publications et de l'autre les bibliothécaires qui ont du mal à suivre la hausse des prix des revues papier des éditeurs.
Le problème ainsi soulevé par l'auteur est que l'on demande aux bibliothèques de devenir éditeurs, ce qui consiste à inverser leur rôle : au lieu de fournir des documents d'origine diverse à une population déterminée, elles devront fournir des documents d'originie déterminée à une population indéfinie. Or, ce n'est pas le rôle d'une bibliothèque.
Les chercheurs se rendent tout de même compte que leurs bases de pré publications ont besoins de compétences documentaires pour être organisées correctement et c'est là toute la mission d'un bibliothécaire.
Jean-Luc Le Moal propose ainsi une nouvelle fonction au bibliothécaire : celle de constituer des collections numériques à l'image du travail effectués par les portails sur le web. Cette mission demande des actions de coopération et de collaboration ainsi que des moyens importants, or ce n'est pas ce qui se passe. Les bibliothèques ont plutot tendance aujourd'hui à se mettre en concurrence en proposant des contenus électroniques identiques.
Il faut donc que les bibliothèques s'adaptent aux nouvelles technologies et non le contraire...
Au delà de l'édition, le numérique pose aussi la question de la conservation du patrimoine. De plus en plus de bibliothèques numérisent leurs documents anciens car ils sont fragiles. Ce travail impose aussi de faire des choix et bien sur encore une réflexion en collaboration et coordination avec d'autres bibliothèques.
L'auteur finit par nous exposer d'autres concurrences qui touchent les métiers du livre :
    - concurrences multi-supports : les éditeurs en proposant de nouveaux supports de lecture entrent en concurrence avec les distributeurs tels que les libraires qui proposent des supports plus traditionnels.
    - concurrence livre / e-book : on peut remarquer que le support papier a encore de beaux jours devant lui.
    - concurrence documents pertinants / documents banals ou temporaires : le problème est de faire un tri judicieux entre ces documents dont le nombre ne fait qu'accroître.
Enfin, et pour conclure, l'auteur précise qu'il a utilisé le terme "bibliothèque" dans son article afin de généraliser sur leur mission principale qui est de donner un accès la plus aisé à l'information. Mais il fait très bien la différence entre bibliothèque publique, bibliothèque universitaire, ...
Il insiste sur le problème que les bibliothèques ne se sentent pas en position de disparition face au numérique : elles sont nécessaires et doivent devenir hybrides.
Jean-Claude Le Moal explique aussi qu'il faut privilégier le partenariat entre bibliothèques et éditeurs plutôt que de favoriser la concurrence.
Enfin, il termine en disant que ce qui compte le plus pour bien gérer l'information c'est la coopération, la coordination et le financement.


Avis critique :

J'ai trouvé cet article très intéressant et complet quant aux problèmes de rivalités et de concurrences entre les chercheurs, les bibliothécaires et les éditeurs.
Le problème existait déjà avant l'arrivée du numérique, ce dernier n'a fait qu'accentuer les changements et les divergences de point de vue vis à vis du mode de diffusion de l'information scientifique.
Je crois aussi que ce problème en soulève un autre : celui de l'avenir "incertain" des bibliothèques face à l'autoédition sur le web. Je ne pense pas cependant que celles soient ammenées à disparaitre. Comme le dit Jean-Claude Le Moal, c'est aux bibliothèques de s'adapter aux changements technologiques et non le contraire. Si elles vont dans ce sens, des changements et de petites révolutions seront à faire, c'est évident. Les missions des bibliothèques vont même être aménées à changer, mais au moins ces dernières ne disparaitrons pas...

3 janvier 2007

Fiche de lecture n°6


Numérisation, bibliothèque numérique




Référence bibliographique :

Manue [pseudonyme]. Numérisation, bibliothèque numérique [en ligne]. Figoblog, 2005.

Disponible sur : < http://www.figoblog.org/document578.php > Consulté le 3 janvier 2007.

Sujet :

Manue présente ici ce qu'est pour elle la numérisation et la bibliothèque numérique.

Mots clés :

Numérisation / bibliothèque numérique

L'auteure :

Manue est l'auteure d'un blog nommé Figoblog. Ce blog concerne différents sujets tous aussi intéressants les uns que les autres sur trois thèmes principaux : Internet, la Bibliothéconomie et ... la confiture de figue !

Résumé :

Manue commence dans cet article par se poser la question de savoir si la numérisation est un acte technique ? Pour répondre à cette question, elle commence par définir la numérisation comme un processus de production d'information qui s'inscrit dans de nombreuses dimensions autres que techniques ...

Afin de comparer la bibliothèque classique et la bibliothèque numérique, Manue explique que le circuit du document (indexation, catalogage, ...) ne se suffit pas à lui même. Il faut que celui ci soit entouré d'une vrai politique documentaire. Ceci implique une gestion autre qu'une simple gestion technique de l'information : valorisation du fonds documentaire ...

Manue situe donc la numérisation dans cette gestion intellectuelle pur diverses raisons : mise en place d'un budget et donc de forces politiques, mise à disposition d'un public ce qui implique des choix de présentation de l'information (formats ouverts, accessibilité, ...) et mise en valeur des documents pour une meilleure diffusion.

"La numérisation est à la bibliothèque numérique ce que le circuit du document est à la bibliothèque".

Manue conclut son article en faisant donc une distinction entre la numérisation en tant que telle (dimension technique) qui peut être sous traitée et ce que l'on appelle la numérisation de manière plus générale qui implique de vrais choix professionnels en terme de bibliothéconomie.

Avis critique :

Cet article m'a attiré pour sa simplicité. Cependant l'auteure aborde un problème de fond concernant la numérisation et la politique documentaire qui y est rattachée. Je suis d'allieurs plutot d'accord avec Manue pour distinguer les deux dimensions : technique et intellectuelle. Mais je dirais que ces deux dimensions vont de paire : numériser pour numériser ne sert à rien. Pour qu'il y ait un véritable intérêt il faut que la numérisation soit accompagnée de réflexions concernant la valorisation même des documents que ce soit dans une optique de conservation ou de diffusion.

 

3 janvier 2007

Fiche de lecture n°5


Les usages de Gallica


Référence bibiographique :

LUPOVICI, Catherine, CLOAREC, Thierry, DE CHARENTENAY, François. Les usages de Gallica [en ligne].
BBF, 2003, t. 48, n° 4, p. 40-44.

Disponible sur < http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2003-4/06-lupovici.pdf > Consulté le 3 janvier 2007.

Sujet :

Méthodologie et synthèse de résultats de l'enquête menée par la BnF sur les usages de Gallica et réalisée dans le cadre du projet de R&D BibUsages.

Mots clés :

Gallica / bibliothèque numérique / usages

Les auteurs :

Catherine Lupovici :

Depuis 1999, directrice du département de la bibliothèque numérique, à la Direction des services et des réseaux de la BnF. Elle a publié des articles sur les documents électroniques et les bibliothèques numériques dans le BBF et dans Documentaliste-Sciences de l’information, et "Une bibliothèque sans frontières" dans La Bibliothèque nationale de France : collections, services,  publics (Cercle de la librairie, 2001).

Thierry Cloarec :

la BibliothèqueAdjoint à la directrice du département de la Bibliothèque numérique à la BnF, titulaire d’une maîtrise de lettres, il a été auparavant responsable du Pôle recherche à la Mission scientifique. Il a coécrit "La recherche à la Bibliothèque nationale de France" (BBF, 2001, no 4) et "Projet d’enrichissement pour le catalogue de la Bibliothèque de  France" (BBF,  1993,  no3) et a participé  à la version française du Manuel Unimarc (K.G. Saur, 1991).

France de Charentenay :

Travaille au département des Cartes et Plans à la BnF, où elle collabore au Répertoire des carthographes français. Elle a été chargée d'études pour le projet BibUsages en collaboration avec France Télécom R&D et a occupé différents postes dans le secteur privé.


Résumé :

Cet article présente les usages qui peuvent être faits d'une bibliothèque numérique à travers les résultats de l'enquête menée en 2003 par la BnF sur les usages de Gallica, sa bibliothèque numérique en ligne, travail réalisé dans le cadre du projet de R&D BibUsages du programme de 2001 RNRT (Réseau National de Recherche en Télécommunications) consacré aux études d'usages d'Internet.

Les bibliothèques numériques en ligne étant en plein développement la BnF a voulu savoir à travers cette recherche quelles étaient les attentes et les usages de ce nouveau moyen d'information mis à la disposition des utilisateurs du monde entier.

L'article est donc divisé en deux grandes parties.

Tout d'abord, une première partie présente les fréquentations et les usages de Gallica. Ces informations contiennent des données concernant les CSP (Catégories Socio Professionnelles) des usagers, leur pays d'origine, le chemin qu'ils ont emprunté pour arriver jusqu'au site de Gallica, ... On y retrouve aussi des statistiques concernant la mise en relation du nombre de documents mis en ligne et leur intensité d'utilisation et sur les disciplines les plus interrogées. Les auteurs posent aussi la question des évolutions de Gallica et des éventuelles adaptations qu'elle pourrait subir pour mieux s'adapter aux attentes des utilisateurs.

Ensuite, les auteurs présentent plus en détail le projet de recherche et développement BibUsages dont le but était l'étude des usages d'une bibliothèque électronique.

Ce projet s'articule donc en trois objectifs :

 - décrire les usages des bibliothèques électroniques en ligne en les croisant avec les caractéristiques de la population d'utilisateurs.

 - mettre en évidence la manière dont ces usages émergent, infléchissent et modifient des pratiques bien établies.

 - dégager une vue prospective sur les services liés aux contenus numériques sur des réseaux haut débit.

Et en trois phases :

 - enquête de cadrage via l'administration de questionnaires en ligne.

 - constitution du pannel et recueil de trafic via le dispositif de capture de trafic Audinet.

 - enquête qualitative sur un sous ensemble du pannel via des entretiens.

Les auteurs développent ensuite des points importants pour la BnF afin de mieux situer les attentes de ses usagers : intensité d'usage du web, durée moyenne des sessions, types de sites visités dans la même session que Gallica, ...

Grâce à toutes ces informations trois types d'usagers ont donc pu être définis : le chercheur d'information, le bibliophile et le lecteur à l'écran (occasionnel).

Pour conclure on peut donc dire que les utilisateurs de Gallica sont pour la plupart des chercheurs d'informations et que la lecture en ligne reste rare, car peut être trop contraignante quand on voit le nombre de documents imprimés ou téléchargé après une courte consultation.

Avis critique :

J'ai trouvé ce texte intéressant dans le sens où il est l'un des rares à donner de vrais résultats chiffrés sur les usages que l'on peut faire d'un bibliothèque numérique en ligne.

C'est encore un concept assez nouveau, il me parait donc intéressant de l'étudier et de tirer des conclusions de cette étude afin de pouvoir améliorer les futures bibliothèques électroniques ...

 

3 janvier 2007

Grille d'analyse n°8

Présentation générale

Nom de la collection : International Children's Digital Library.
Url : http://www.icdlbooks.org/
Lieu géographique du serveur : Angleterre.
Thème de la collection : La collection présente des ouvrages destinés aux enfants.
Langue : Anglais.
Responsables :
Les créateurs de la fondation sont le Dr. Allison Druin, le Dr. Benjamin B. Bederson et le Dr. Ann Carlson Weeks.
Collaborateurs / partenaires : Voir les rubriques "Partners" et "Sponsors".
Objectif (s):
Pprésenter au monde et dans chaque langue la richesse de la littérature pour enfants.
Public(s) visé(s) : Tout public, et notamment les enfants.


Le contenu documentaire

Types de docs : Ouvrages.
Volume de la collection : 1583 ouvrages en 37 langues.
Dates extrêmes des documents de la collection : non mentionné.
Unité de contenu documentaire : Pages numérisées de l'ouvrage.
Statut juridique des documents :
Les auteurs des oeuvres sont titulaires des droits et ont donné une autorisation de diffusion.
Base de données commune ou propre : Base de donnée propre.
Origine du fonds : Textes recueillis par la fondation.


La plateforme informatique

Date de dernière mise à jour : non mentionné.
Accessibilité du site : Bonne : il suffit de mentionner le titre de la collection pour trouver le site sur un moteur de recherche.
Nombre et pertinence des liens vers autres sites : aucun lien externe n'est proposé par le site.
Qualité de la page d’accueil et de la circulation : La page d'accueil est très bien présenté : un graphisme très agréable, des liens vers les différentes rubriques disponibles sous forme de listes déroulantes, ... : très ergonomique.
Graphisme : Graphisme original avec des couleurs, des images et des animations. 
Lisibilité et confort visuel des pages : Lisibilité très bonne dans une page HTLM bien structurée bien qu'un peu lourde en information (pour la page d'accueil).
Interactivité (possibilité de contact) : Possibilité de contact dans la rubrique "Contact us" (envoi de formulaire ou lise à disposition d'une adresse de boîte postale ou de boîte mail).
Aide : Une rubrique "Help" qui se compose de différentes sous rubriques : "FAQs" (foire aux questions), "Search" (aide à la recherche), "Site map" (carte du site) et "Contact us" (nous contacter).
Multilinguisme de la page d’accueil et des instructions : La page d'accueil et les instructions sont disponibles  en anglais mais il est possible de consulter les documents en différentes langues.


Les modes d’accès aux documents

Interrogation par formulaire : Non.
Consultation guidée : Le mode de recherche est assez évolué. Tout d'abord deux modes de recherche : une recherche "simple" avec des gros boutons et adaptée aux enfants et une recherche plus avancée pour les adultes. Pour la recherche destinée aux enfants de nombreuses options peuvent êtres choisies : de la couleur dominante de la couverture du livre aux types de personnages constituants l'histoire, ce mode de recherche ne manque pas d'originialité.


Le traitement des documents

Type de métadonnées : pas de métadonnées.
Indexation / langage documentaire : langage documentaire contrôlé.


La présentation des documents

Notice bibliographique : Une notice est réalisée pour chaque ouvrage, puis les mentions de copyright sont notées en dessous de chaque page de l'ouvrage.
Mode d’affichage ou d’écoute : Page numérisée de l'ouvrage présentée dans une page HTML bien structurée.
Qualité de l’affichage et/ou de l’écoute : Bonne.
Possibilités de zoom : Non.
Notes hypertextuelles : Non.
Logiciel de visualisation : Navigateur Internet.
Possibilité d’intervention de l’utilisateur : Dans la présentation sommaire de la page HTML les possibilités d'intervention de l'utilisateur sont très limitée (défilement des pages). Pour avoir plus d'options, il faut choisir le mode de visualisation nommé "Comic" en bas à gauche de la page. L'ordinateur installe alors le logiciel ICDL et là les possibilités de zoom, ect ... s'offrent à nous ...
Possibilités de téléchargement et impression : Non.
Adaptation aux personnes handicapées : Non.


Impression générale

Cette collection est très agréable à visiter et comprend de nombreuses informations connexes très intéressantes notamment sur la création de la fondation et ses missions.
La construction de la base de donnée n'est pas aussi professionnelles que celle de la collection "Voyage en France" présentée précedemment mais elle reste tout de même très accessible que ce soit pour les enfants ou pour les adultes. On appréciera aussi le multilinguisme des documents proposés qui fait de cette collection , une collection internationale.

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3 janvier 2007

Grille d'analyse n°7

Présentation générale

Nom de la collection : Registres paroissiaux et d'etat civil en ligne.
Url : http://www.savoie-archives.fr/index.php?id=1380
Lieu géographique du serveur : France, Savoie.
Thème de la collection : Collection présentant les registres paroissiaux et d'état civil de Savoie
Langue : Français.
Responsables : Archives départementales de la Savoie.
Collaborateurs / partenaires : aucun de mentionné.
Objectif (s): Offrir un nouveau mode de diffusion et de consultation aux archives départementales de la Savoie.
Public(s) visé(s) : Tout public.


Le contenu documentaire

Types de docs : Registres paroissiaux et d'état civil.
Volume de la collection : non mentionné (seulement des dates).
Dates extrêmes des documents de la collection :
les registres paroissiaux pour les périodes 1501-1793 et 1815-1860 et les registres d’état-civil pour les périodes 1793-1815           puis 1860-1880.
Unité de contenu documentaire : Image.
Statut juridique des documents : Les documents sont des documents d'archives appartenants aux archives départementales de la Savoie.
Base de données commune ou propre : Base de donnée propre.
Origine du fonds : Fonds provenant des archives départementales de la Savoie.


La plateforme informatique

Date de dernière mise à jour : non mentionné.
Accessibilité du site : Bonne : il suffit de mentionner le titre de la collection et le département de la Savoie pour trouver le site sur un poteur de recherche.
Nombre et pertinence des liens vers autres sites : renvoi vers le site général des archives départementales de la Savoie.
Qualité de la page d’accueil et de la circulation : La page d'accueil est une partie du site des archives départementales de la Savoie. La charte graphique du site est donc respectée. Par contre la clarté n'est pas très bonne, on ne sait pas trop où se diriger pour rechercher une information.
Graphisme : Graphisme sobre mais agréable (couleurs en harmonie les unes avec les autres). 
Lisibilité et confort visuel des pages : Structure par cadres bien présentée mais pas très ergonomique.
Interactivité (possibilité de contact) : Contact par mail (une rubrique y est consacrée).
Aide : Une rubrique d'aide à la recherche d'états civils est disponible dans la colonne de gauche.
Multilinguisme de la page d’accueil et des instructions : Non.


Les modes d’accès aux documents

Interrogation par formulaire : Non.
Consultation guidée : La seule consultation possible est celle des rubriques se trouvant sur la page d’accueil.


Le traitement des documents

Type de métadonnées : Métadonnées internes.
Indexation / langage documentaire : Un index classe les documents par communes ou régions.


La présentation des documents

Notice bibliographique : Une notice est réalisée avec la cote du registre, les lieux, dates extrêmes, le microfilm dont il est issu et une analyse détaillée.
Mode d’affichage ou d’écoute : L'image est présentée dans une nouvelle fenêtre avec un mode de visualisation propore au Conseil général de la Savoie.
Qualité de l’affichage et/ou de l’écoute : Bonne.
Possibilités de zoom : Oui.
Notes hypertextuelles : Non.
Logiciel de visualisation : Navigateur Internet.
Possibilité d’intervention de l’utilisateur : Possibilité de zoom, de sélection de zone, de déplacement de l'image, de rotation, d'impression, de mise en négatif, de réglage du contraste et de la luminosité, de garder les réglages pour la prochaine visualisation ou de revenir à la configuration d'origine de présentation du document.
Possibilités de téléchargement et impression : Possibilité d'impression mais pas de téléchargement.
Adaptation aux personnes handicapées : Non.


Impression générale

Collection intéressante malgré quelques défaults d'ergonomie générale. Sinon les options de recherche et d'intéraction sur le document sont très bien expliquée ce qui est un plus.
Le département de la Savoie est un exemple pour ce qui est de la numérisation de ses archives, c'est pourquoi j'ai choisi d'analyser cette collection.

3 janvier 2007

Grille d'analyse n°6

Présentation générale

Nom de la collection : Voyage en France.
Url : http://gallica.bnf.fr/VoyagesEnFrance/
Lieu géographique du serveur : France.
Thème de la collection : La collection retrace l'histoire de la France à travers les récits de voyageurs.
Langue : Français.
Responsables : Bibliothèque Nationale de France (Bibliothèque numérique Gallica).
 Objectif (s): Faire découvrir la France à un large public.
Public(s) visé(s) : Tout public, public spécialisé (étudiants, chercheurs).


Le contenu documentaire

Types de docs : Documents imprimés, images et documents sonores.
Volume de la collection :
3000 imprimés, 6000 images (estampes, cartes, photographies...), et 130 documents sonores.
Dates extrêmes des documents de la collection : du Moyen-age au XIXème siècle.
Unité de contenu documentaire : Texte, image et enregistrement sonores.
Statut juridique des documents : Droits contrôlés par le Code de la Propriété Intellectuelle.
Base de données commune ou propre : Base de donnée commune avec la bibliothèque numérique Gallica, elle aussi gérée par la BnF.
Origine du fonds : Fonds provenant de la Bibliothèque Nationale de France.


La plateforme informatique

Date de dernière mise à jour : Mises à jours régulières effectuée jusqu'à 2001.
Accessibilité du site : Bonne : le site apparait en tête des recherches effectuées dans un moteur de recherche en mentionnant le titre de la collection.
Nombre et pertinence des liens vers autres sites : Lien vers la bibliothèque numérique Gallica.
Qualité de la page d’accueil et de la circulation : Page d'accueil très agréable avec des couleurs et une petite présentation de la collection. On y trouve même des explications sur comment se diriger dans la collection.
Graphisme : Graphisme sobre mais agréable (couleurs, …). 
Lisibilité et confort visuel des pages : Struture très simple mais très fonctionnelle : on retrouve en haut les différentes rubriques que propose la collection, quand on clique dessus les sous rubriques s'affichent juste en dessous.
Interactivité (possibilité de contact) : Dans la rubrique "Vos commentaires" il est possible d'intéragir avec les gérants de la base.
Aide : Tout est expliqué dans la rubrique généréle "Voyage en France" puis dans "Les accès", sinon pas de modue d'aide proprement dit.
Multilinguisme de la page d’accueil et des instructions : Non.


Les modes d’accès aux documents

Interrogation par formulaire : Une formulaire est à remplir dans la rubrique "Embarquement immédiat", les autres modes de recherche étant par saisie ou par liste.
Consultation guidée : Trois types d'accès à la base : la rubrique "Catalogue" avec 3 modes de recherche : "Données bibliographiques" (champs auteur, mots du titre, recherche plein texte et type de document), "Accès géographique" (présentation d'une carte de France ou accès par région ou par département) ou "Embarquement immédiat" (formulaire avec liste déroulante à remplir pour une information plus précise à rechercher) ; la rubrique "Parcours thématiques" (présentations d'une image représentant un cercle de personnes : chaque personne représentant un thème) ; et la rubrique "Chronologie" (accès par période du Moyen-age au XIXème siècle).


Le traitement des documents

Type de métadonnées : Métadonnées internes.
Indexation / langage documentaire : Vocabulaire contrôlé.


La présentation des documents

Notice bibliographique : Notice bibliographique réalisée selon la norme ISO.
Mode d’affichage ou d’écoute : Les documents s'ouvre dans un premier temps tous dans une nouvelle fenêtre, les textes s'ouvrent avec Acrobat Reader, les images sont simplement présentées sur une page HTML structurée et les sons s'ouvrent ave Quicktime.
Qualité de l’affichage et/ou de l’écoute : Bonne.
Possibilités de zoom : Oui pour certaines images et pour les textes (fonctionnalités d'Acrobat Reader).
Notes hypertextuelles : Oui.
Logiciel de visualisation : Navigateur Internet, Acrobat Reader et Quicktime.
Possibilité d’intervention de l’utilisateur : Possibilités offertes par les logiciels Acrobat Reader et Quicktime.
Possibilités de téléchargement et impression : Oui.
Adaptation aux personnes handicapées : Non.


Impression générale

Cette collection est une des meilleures que j'ai eu à analyser.

Celle ci est faite par des professionnels de la documentation et par une grande institutions de référence en terme de bibliographie, il n'y a donc aucune erreur de présentation des documents que ce soit dans le fond ou dans la forme (notices bibliographiques, ...).

Malgré cette présentation très normalisée la collection reste très accessible au grand public avec même parfois des pointes d'humour notamment avec la recherche nommée "Embarquement immédiat" qui est une véritable invitation au voyage (objectif de la collection).

3 janvier 2007

Grille d'analyse n°5

Présentation générale

Nom de la collection : Poésie française.
Url : http://poesie.webnet.fr/
Lieu géographique du serveur : France, Boulogne.
Thème de la collection : La collection présente des poèmes en français datant du Moyen-Age au début du XXème siècle.
Langue : Français
Responsables : Société Webnet.
Collaborateurs / partenaires : aucune collaboration.
Objectif (s): Objectif général de diffusion de la poésie française à tous sur Internet ou bien dans l'entreprise.
Public(s) visé(s) : Tout public.


Le contenu documentaire

Types de docs : Texte inclus dans une page HTML ou dans un fichier son de type .ram.
Volume de la collection : 6000 poèmes.
Dates extrêmes des documents de la collection : du Moyen-Age au début du XXème siècle.
Unité de contenu documentaire : Poème.
Statut juridique des documents : L'ensemble des poèmes relève du domaine public.
Base de données commune ou propre : Base de donnée propre.
Origine du fonds : Texte réunis par les soins de la société Webnet.


La plateforme informatique

Date de dernière mise à jour : non mentionné.
Accessibilité du site : Bonne : il suffit de mentionner les termes "poésie française" sur un moteur de recherche pour accéder à la base.
Nombre et pertinence des liens vers autres sites : 2 catégories de liens : tout d'abord dans la rubrique "Liens" on retrouve une sitographie commentée de sites sur la poésie, poètes, ... et ensuite dans la catégorie  "Vient de paraitre" on retrouve des liens vers des sites proposant d'acheter des ouvrages.
Qualité de la page d’accueil et de la circulation : Page d'accueil très agréable : on y retrouve les liens vers les différentes rubriques du site, un petit mot de l'auteur de celui ci afin de comprendre où l'on se trouve, un module de recherche par saisie, ...
Graphisme : Graphisme très agréable : de la couleur (tons clairs, un peu pastel) et des images (plumes symbolisant l'écriture) présentées de façon claire et aérée. 
Lisibilité et confort visuel des pages : Les poèmes sont présentés au milieu de la page, à gauche on peut trouver des liens commerciaux vers d'autres sites, et en haut on retrouve la barre de lien vers les autres rubriques du site. On peut donc à tout moment revenir en arrière ou à la page d'accueil.
Interactivité (possibilité de contact) : Deux types de contact : dans la rubrique "Liens" il y a la possibilité de contacter "Le gardien des poèmes" (qui est, comme on peut l'imaginer la personne à l'origine de la création du site) et la rubrique "Vos poèmes" qui permet à tout utilisateur de poster lui même ses propres poèmes.
Aide : Pas de module d'aide.
Multilinguisme de la page d’accueil et des instructions : Non.


Les modes d’accès aux documents

Interrogation par formulaire : formulaire à remplir sur la page d'accueil avec différents champs à remplir : Auteur, Pays (liste déroulante), Né au XX siècle (liste déroulante), Titre, Vers, Son (case à cocher).
Consultation guidée : La recherche peut aussi se faire en choisissant l'auteur dans une liste ou bien en cliquant sur le lien '"Poème au hasard" ou bien en consultant les statistiques du site.


Le traitement des documents

Type de métadonnées : Pas de métadonnées.
Indexation / langage documentaire : Seulement un index pour les auteurs des poèmes.


La présentation des documents

Notice bibliographique : Pas de notice proprement dite, seulement un petit encadré en haut de chaque poème présentant l'auteur, les dates de naissance et de mort de celui ci ainsi que le nom du recueil dont est issu le poème.
Mode d’affichage ou d’écoute : Texte présenté dans une page HTML et son à écouter avec le logiciel Real Player après l'avoir télécharger sur son ordinateur.
Qualité de l’affichage et/ou de l’écoute : Bonne.
Possibilités de zoom : Non.
Notes hypertextuelles : Non.
Logiciel de visualisation : Page HTML et logiciel Real Player.
Possibilité d’intervention de l’utilisateur : Boutons suivant et précédent pour faire défiler les poèmes et réglage du son pour les versions sonores.
Possibilités de téléchargement et impression : possibilité de télécharger les versions sonores des textes.
Adaptation aux personnes handicapées : Non.


Impression générale

J'ai trouvé cette collection originale d'une part pour le sujet qu'elle traite mais aussi pour la manière dont elle est présentée : possibilité de déposer soi même un poème, de télécharger ses préférés, d'en choisir un au hasard, des liens nombreux vers d'autres sites très intéressants, ...
Seulement quelques petits regrets ou plutot quelques petites choses à rajouter comme d'autres modes de recherche peut être plus classique (d'autres recherches par index par exemple) et la présence de liens plus évident (par exemple pour le contact il faut aller dans la rubrique "Liens" ce qui n'est pas forcément évident).

2 janvier 2007

Fiche de lecture n°4


Le patrimoine numérique : vers une meilleure conservation de notre mémoire ?



Référence bibliographique :

Molinaro Fabrice. Le patrimoine numérique : vers une meilleure conservation de notre mémoire ? [en ligne].
Defidoc, 2005.

Disponible sur : <http://www.defidoc.com/defidoc2pdf.php?file=info_doc_connaissance/PatrimoineNumeriqueConservation> Consulté le 2 janvier 2007.


Sujet :

Fabrice Molinaro développe dans cet article quels sont les avantages et les inconvénients du numérique selon lui.


Mots clés :

Patrimoine numérique

L'auteur :

Fabrice Molinaro est un auteur ayant publié beaucoup d'articles sur Defidoc.


Résumé :

Fabrice Molinaro présente ici les avantages et les limites du numérique par rapport à la conservation de notre mémoire.
Il présente tout d'abord cette dernière comme étant une préoccupation importante de l'homme depuis plusieurs milliers d'années. L'arrivée du numérique a changer les habitudes et les usages des gens en terme de conservation de cette mémoire : échanges de données grâce à Internet, mise au point de procédés de communication et de formats de fichiers standards.
Les moyens d'archivage et de conservaiton de l'information sont donc multiples avec le numérique.

Fabrice Molinaro a trouvé quatre avantages principaux au numérique :
    - le gain de place : il est possible de stocker de plus en plus d'information sur des supports de plus en plus petits.
    - des coûts faibles : un CD-Rom ne coûte qu'un euro environ et peut contenir beaucoup d'information.
    - des formats standards : solution de long terme, cette standardisation permet un stockage et une conservation des données sans risque d'incompatibilité.
    - une meilleure gestion des documents : de manière générale, meilleure communication des informations, rapidité, multimédia, intéractivité, mobilité.

Après avoir lister les avantages du numérique, l'auteur en révèle les limites au nombre de cinq :
     - pas de fiabilité à 100% : le risque zéro n'existe pas : comme pour tout support de stockage, les supports numériques ne sont pas à l'abbri de détériorations, que ce soit à cause d'évènements imprévisibles (innondations ou incendies) ou à cause d'une mauvaise manipulation du document.
     - aucune sécurité absolue et ce pour deux raisons : les opérations de sauvegarde sont souvent males faites ou négligées et les supports d'archivage des données (CD-Rom) ne sont pas assez suffisants par rapport à la masse d'informations à conserver.
    - les formats de fichiers : bien qu'ils soient standardisés, les données stockées sont dépendantes de ces formats (impossibilité d'accès sinon).
    - la durée de vie des supports : contrairemenent au papier le numérique se dégrade plus rapidement.
    - la (re)lecture des données : préremption des systèmes de lecture : comme certains systèmes analogiques le numérique nécessite des outils pour être lus. Ces outils posent donc un problème de pérénnité.

La diversité de plus en plus croissante des formats de fichiers entraine une prolifération des médias de stockage. Fabrice Molinaro explique ses propos en s'appuyant sur l'exemple du DVD.
Ces problèmes de pérénité entrainent malheuresement assez souvent des pertes d'information comme le montre l'exemple des données recherchées par Joseph Miller à la NASA.
Afin d'éviter ces problèmes il faut pouvoir s'adapter aux changements technologiques.
Pour conclure, Fabrice Molinaro explique que malgré tous les avantages que peut apporter le numérique, il faut toujours prendre en compte le facteur humain dans une politique de conservation du patrimoine.


Avis critique :

J'ai trouvé cet article très intéressant : il résume très bien les avantages et les limites du numérique par rapport au papier et pose de vrai questionnements concernant les changements qui se posent dans la fonction documentaire concernant cette nouvelle technologie.

2 janvier 2007

Grille d'analyse n°4

Présentation générale

Nom de la collection : Fonds de l’ancien collectif d’art graphique Grapus.
Url : http://www.aubervilliers.fr/rubrique113.html
Lieu géographique du serveur : France, Aubervilliers.
Thème de la collection : Grapus est un ancien collectif d’art graphique, nous retrouvons donc dans cette collection une grande partie de leurs créations telles que des affiches, photographies, …
Langue : Français
Responsables : Archives communales d’Aubervilliers et Grapus.
Collaborateurs / partenaires : Artistes divers.
Objectif (s): Tri, stockage, conservation et organisation du fonds déjà préexistant.
Public(s) visé(s) : Tout public, et notamment les artistes qui voudrait faire un don ou simplement consulter la base de données.


Le contenu documentaire

Types de docs : Affiches, documents imprimés, publications diverses, prix et récompenses, épreuves et maquettes, photographie et tapis.
Volume de la collection : 792 images.
Dates extrêmes des documents de la collection : 1959 - 1992.
Unité de contenu documentaire : Image
Statut juridique des documents : Contrat de dépôt et lettre de donation datés du 18 février 2005
Base de données commune ou propre : Base de donnée propre.
Origine du fonds : Fonds provenant des archives du Grapus.


La plateforme informatique

Date de dernière mise à jour : non mentionné.
Accessibilité du site : Bonne : il suffit de mentionner le terme : Grapus sur un moteur de recherche pour accéder à la base.
Nombre et pertinence des liens vers autres sites : La base se trouvant sur le site de la mairie d’Aubervilliers, les liens sont ceux qui se trouvent sur ce site.
Qualité de la page d’accueil et de la circulation : La page d’accueil est une partie du site de la mairie d’Aubervilliers, on y trouve une petite présentation du fonds d’affiches ainsi que des rubriques de thèmes pour accéder à la base.
Graphisme : Graphisme sobre mais agréable (couleurs, animations des liens, …). 
Lisibilité et confort visuel des pages : Structure en cascade qui permet à tout moment de revenir en arrière, confort visuel assez agréable.
Interactivité (possibilité de contact) : Contact par mail aux archives de la mairie d’Aubervilliers.
Aide : Pas de mode d’emploi proprement dit, il y a seulement un petit texte expliquant les différents modes de recherche.
Multilinguisme de la page d’accueil et des instructions : Non.


Les modes d’accès aux documents

Interrogation par formulaire : Non.
Consultation guidée : La seule consultation possible est celle des rubriques se trouvant sur la page d’accueil.


Le traitement des documents

Type de métadonnées : Métadonnées internes.
Indexation / langage documentaire : Pas d’index, la seule possibilité de recherche étant par rubriques de thèmes (cinéma, sport, …).


La présentation des documents

Notice bibliographique : Notice bibliographique réalisée selon la norme ISO.
Mode d’affichage ou d’écoute : Image présentée dans une page HTML.
Qualité de l’affichage et/ou de l’écoute : Bonne.
Possibilités de zoom : Non.
Notes hypertextuelles : Non.
Logiciel de visualisation : Page HTML.
Possibilité d’intervention de l’utilisateur : Possibilités très limitées (seulement les options du clic droit en fait).
Possibilités de téléchargement et impression : Enregistrer sous (clic droit) est la seule possibilité de téléchargement.
Adaptation aux personnes handicapées : Non.


Impression générale

Cette collection est intéressante mais tout comme la dernière collection que j’ai analyser je dirais qu’elle est mal exploitée : les possibilités de recherche sont très limitées ainsi que celles de téléchargement des documents, d’interactivité avec les images (zoom, …).

Sinon la présentation des images suivantes est une bonne idée je trouve : originalité dans le fait de cliquer sur une partie de l’image pour pouvoir l’afficher en entière.

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